Superbement imparfait

Le contraire de parfait, ça n’est pas « tout pourri ». C’est à cause de cette exagération que certains continuent à se crever la paillasse pour ne surtout pas « faire du mauvais boulot ». 

Le contraire de parfait, c’est imparfait. Et dans l’immense arc-en-ciel de l’imparfait… il y a aussi le « bien ». Le « ok », « conforme à la demande », « au niveau », « juste », « dans les temps », « utile ». 

Tout le temps et l’énergie dépensés à essayer d’atteindre la perfection sont du temps et de l’énergie que nous ne pouvons plus utiliser pour atteindre d’autres cibles, beaucoup plus réelles, concrètes, utiles… « bien ». Vouloir faire parfait, c’est vouloir s’empêcher d’avancer. 

Pour éviter quoi ?