Résister au pessimisme ambiant - épisode 1

Une crise est la manifestation visible d’un changement profond, durable, souvent entamé depuis longtemps. Lorsque le contexte économique ou politique est difficile, beaucoup adoptent, par habitude, une vision pessimiste de l’avenir - « se préparer au pire ».

Cette attitude « worst case scenario », présentée comme la plus réaliste et/ou raisonnable, me semble la plus déconnectée de la réalité. Elle préfère l’immobilisme, alors que c’est le moment de changer de dimension, pour profiter du monde en train de naître.

Si après cette introduction vous vous dites « oui, mais c’est quand même plus prudent d’attendre pour voir comment les choses évoluent », ne lisez pas la suite.

Si vous vous dites « je suis totalement d’accord, mais comment faire quand tous les autres traînent des pieds ? » - bienvenue ! Ce sera le thème de mes 5 prochains articles quotidiens, et de ma chronique de dimanche.

Technique n°1 : purifiez votre espace extérieur

La technique la plus efficace pour rester optimiste et en mouvement ? Ne pas se faire polluer le crâne par des messages pessimistes extérieurs.

. J’ai coupé tous les sites d’infos (FR, ES, DE, US, UK). La technique imparable : demander à vos navigateurs (ordi, tel, tablette) de les bloquer. Long, fastidieux, ultra-efficace.

. J’évite toutes les conversations avec les personnes aimant patauger dans les mauvaises nouvelles. Dans un premier temps je leur demande de me dire ce qu’elles voient comme solutions. Si elles n’en ont pas, je leur demande de ne plus me donner ces mauvaises nouvelles. Si elles continuent, je les évite.

. Je recherche la compagnie de personnes cherchant des opportunités et des idées neuves. Je leur téléphone, je leur écris, je les invite à passer un moment autour d’une table. Et je leur demande en quoi je peux leur être utile. Ces personnes sont moins nombreuses, je veux bâtir des relations fortes avec elles.

Demain, technique n°2 : comment faire taire nos voix pessimistes intérieures.