États grippaux

Jan 13, 2025

J’ai enchaîné deux grippes en un mois et demi et apparemment je ne suis pas le seul… Comme tous les ans à la même époque, cette mini-épidémie laisse une bonne partie d’entre nous sur le flanc.

Premier constat : c’est un phénomène récurrent, relativement prévisible (la probabilité d’attraper un virus est augmentée en hiver), et nous l’avons souvent expérimenté nous-mêmes.

Deuxième constat : malgré cela, nous continuons à ne jamais intégrer la grippe dans nos prévisions (combien d’entre nous cochent la case assurance voyage ?) et nous continuons à nous plaindre que « cette f… maladie m’empêche de… » (bosser, profiter de mes vacances, faire du sport, voir ma famille…)

Troisième constat : c’est une mauvaise nouvelle, et pourtant nous n’utilisons pas les solutions possibles, comme le vaccin. Est-ce qu’au fond une partie de nous serait ok avec l’idée d’être malade ? Finalement, la grippe, ça n’est pas si grave, et ça permet de rester chez soi… Est-ce que la maladie ne serait pas pour certains d’entre nous une sorte de permission ? « Si je suis malade, là pour une fois j’aurais le droit de ralentir, de moins travailler, de me reposer ? »

Nous ferions mieux de retourner la chose en positif et de nous dire :
1. Je suis malade donc il est temps de prendre soin de moi
2. Il est temps de trouver une autre stratégie, moins consommatrice en temps et en énergie, pour m’autoriser à prendre soin de moi

Quatrième constat : la maladie est l’occasion de réfléchir.
. Prenons soin de nous, reposons-nous et soignons-nous, au lieu de continuer à bosser en mode « bancal », tiraillés entre « j’ai le droit - enfin - de souffler » et « je n’ai pas - complètement - le droit d’arrêter de bosser ».
. Profitons-en pour nous rappeler que nous avons un pouvoir limité sur ce qui nous arrive. Les limites de notre pouvoir ? Nous ne sommes pas tout-puissants, nous ne pouvons pas tout décider. Et nous ne sommes pas impuissants, passivement soumis au hasard.

 

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