Dire non, c’est dire oui

Nous sommes nombreux à ne pas oser dire « non » parce que nous avons peur des conséquences - en particulier des réactions de la personne en face.

Première étape : nous redire que nous ne sommes pas responsables des émotions ou des pensées des autres. Leur réaction, c’est leur choix, et l’éventail des options est vaste. Nous ne sommes responsables que de notre intention au moment de notre refus, et de la manière dont nous l’exprimons.

Deuxième étape : nous rappeler que si nous disons non à quelque chose, c’est TOUJOURS parce que nous faisons le choix de quelque chose d’autre. Prenons donc le temps de nous rendre compte que par ce « oui » nous faisons le choix de prendre soin de nous-mêmes, et que c’est notre devoir.

Troisième étape : soyons TRES clairs sur notre « oui ». Quelle est LA chose que nous voulons avoir réalisée en 2025 - LE projet, LA création, LA relation ? Une fois que nous aurons cette cible, décidons chaque jour de l’avancée que nous voulons faire, et donnons la priorité absolue à ce maillon dans notre chaîne. Pour tout le reste : ce sera « oui » si cela ne met pas notre maillon quotidien en péril, « non » immédiat et sans recours dans le cas contraire.

Exemple : mon but est de finir l’écriture de mon livre en 2025
. Grosse fête avec les copains ? Oui, jusqu’à 22h - je ne veux pas être à la ramasse le lendemain, j’ai 2000 mots à écrire.
. Démarrer une nouvelle série avec mes acteurs favoris ? Oui, mais avec l’engagement absolu de m’arrêter à un épisode par jour max.

Exemple : obtenir ma nomination dans le job de mes rêves
. Nouvelle mission dans mon job actuel ? Non, parce que je vais repartir dans ma routine, renforcer mon image de « excellent dans son job actuel », pas avoir le temps de faire du réseau dans la direction que je cible.
. Dîner avec ma meilleure amie ? Non, parce que ce soir-là il y a un événement business important.

Dire non à quelqu’un, c’est dire oui à soi. C’est la clé de la joie et de l’estime de soi.