Comment vraiment profiter de Noël

Quand on n’ose pas dire « non », c’est qu’on s’angoisse sur les conséquences possibles. « Qu’est-ce qu’ils vont penser / dire de moi ? », « je vais leur faire de la peine », « ils seront furieux ».

Ces angoisses sont décuplées lorsqu’il s’agit de figures d’autorité dans notre famille d’origine : parents, grands-parents, frères et sœurs (en général aînés), parfois oncles et tantes.

Nos peurs enfantines sont encore plus « chauffées » au moment de Noël :
. Nous pouvons réactiver aujourd’hui des croyances fausses que nous avions à l’époque (par exemple : je suis responsable du bonheur de mes parents)
. Parce que dans ces fêtes « familiales » nous avons tendance à confondre « famille d’origine » et « famille actuelle », et à faire passer la première avant la seconde

Pour avoir un Noël joyeux :

. Décidez de ce que vous voulez, puis dites ce que vous voulez et ce que vous refusez. Faites passer en premier ce dont vous êtes certain, les conséquences positives pour vous, plutôt que ce que vous imaginez, les réactions négatives possibles chez les autres.
. Faites passer la famille que vous avez construite avant celle d’origine. Une fois que vous savez ce que vous voulez, et que votre conjoint sait ce qu’il veut, décidez de ce que vous voulez pour vous et votre famille actuelle. Annoncez vos choix à vos deux familles d’origine.
. Profitez. Vous êtes responsable de votre bonheur, vous devez contribuer à celui de votre famille actuelle (tant que ça ne contrevient pas à votre responsabilité n°1, sinon, il faut négocier), vous pouvez contribuer au bonheur d’autres personnes qui vous entourent (idem).